Qui veut la peau des bisounours ? Le brutalisme !

On a trouvé des copains ! Ils ont écrit cet article en janvier 2014 et franchement on a kiffé de le lire donc on en reprend avec leur autorisation quelques éléments ici.

« Bisounours », l’étiquette que l’on accole à la racaille de notre siècle : ceux qui ont de bonnes intentions, ceux qui se refusent à la banalité de la violence et à l’indifférence généralisée, ceux qui cherchent à faire bouger les lignes pacifiquement en respect des opinions contraires, ceux qui se refusent à écraser autrui… Si vous êtes un tant soit peu attentif à votre environnement social, ou à ce que diffusent les médias, vous remarquerez qu’il n’y a plus aucune place à ces « faiblesses » que sont l’altruisme et l’empathie.

« Bisounours », l’étiquette que l’on accole à la racaille de notre siècle : ceux qui ont de bonnes intentions, ceux qui se refusent à la banalité de la violence et à l’indifférence généralisée, ceux qui cherchent à faire bouger les lignes pacifiquement en respect des opinions contraires, ceux qui se refusent à écraser autrui… Si vous êtes un tant soit peu attentif à votre environnement social, ou à ce que diffusent les médias, vous remarquerez qu’il n’y a plus aucune place à ces « faiblesses » que sont l’altruisme et l’empathie.

Parce que quand on lit ça on ne peut que <3 non ?

pour qui les bisounours sont-ils un problème? De toute évidence, il semble qu’il y ait derrière cette insulte une certaine mentalité, une certaine conception des individus et de la société qui condamne les bien intentionnés. Cette conception qui constitue le nouveau paradigme dominant, nous le nommerons  « brutalisme »[1].

Le Bisounours est une espèce en voie de disparition, forcée à l’exil par ce paradigme dominant, le brutalisme étant l’émanation rationnelle et sophistique de la banalisation de la brutalité dans les rapports humains, plus particulièrement dans la sphère du travail.

Icône anti-Bisounours : Franck Underwood de House of Cards.

Icône anti-Bisounours : Franck Underwood de House of Cards.

Et ces caractéristiques là devraient vous rappeler des gens, des organisations et des postures que vous connaissez ou que vous subissez non ?

Les quatre principales caractéristiques du brutalisme

– La guerre perpétuelle: le monde est un vaste champ de bataille. Ses guerres se font par des stratégies de communication et par diverses manipulations sur les individus et les groupes. Le brutalisme est une nouvelle forme d’un machiavélisme vulgaire et difforme dans toutes les sphères de la société, ce qui a pour conséquence des violences concrètes ou symboliques.

– La société du spectacle: exister consiste à se faire voir et entendre avec force, mais tout est dans l’apparence et dans les jeux des représentations. Il s’agit de faire du bruit, faire du buzz qu’importe le fond.

– La réussite: la seule visée est la réussite, qui n’est rien de moins qu’une course au privilège et qui repose sur la chimère de la croissance infinie. La réussite est une victoire sur l’ennemi, une prise de pouvoir ou de territoire envers et contre tous.

– L’ambition: la valeur pour viser cette réussite est l’ambition, l’ambition est devenue la plus haute qualité de notre société. L’ambition n’est rien d’autre que la témérité du soldat à la conquête d’un territoire qu’on lui ordonne implicitement d’envahir.

Bref, lisez l’article et pensez-y un peu : vous ferez taire le « brutaliste » et réveillerez le Bisounours qui sont en vous et en nous tous.

Bisous <3

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